Ici même dans le désordre, ici même dans l'imperfection
Ici-même, dans le désordre,
Ici-même, dans l’imperfection,
Ici même quand tout semble aller mal,
Quand je prie, que je n’ai plus d’espoir,
Quand je me sens tendu(e), confus(e),
Quand je perds mes repères, que je cherche du sens, un sens, une issue,
Quand l’autre, le monde me semblent incohérents,
Quand je me sens seul(e) et séparé(e),
Ici même, depuis ce Grand Ouvert :
Il n’y a pas besoin d’ordre et l’ordre a sa place.
Il n’y a pas d’imperfection et l’imperfection a sa place.
Rien ne peut aller mal et pourtant, tout peut sembler aller mal.
Il n’y a pas besoin de prier et prier a sa place.
Il n’y a pas besoin d’espoir et espérer a sa place.
Il n’y a pas besoin de détente et la recherche de détente a sa place.
Il n’y a pas besoin de clarté et la recherche de clarté a sa place.
Il n’y a pas besoin de repères et la recherche de repères a sa place.
Il n’y a pas besoin de sens et la recherche de sens a sa place.
Il n’y a pas d’issue et la recherche d’issue a sa place.
Il n’y a pas besoin de cohérence et la recherche de cohérence a sa place.
La solitude, la séparation ne peuvent pas être et, simultanément, elles semblent apparaître.
Ce Grand Ouvert, sans bornes, ne connaît pas les opposés.
Il inclut sans jamais juger, séparer.
Il embrasse la dualité, sans même la connaître.
Tout en semblant la connaître.
Il est Ce que nous sommes.
Il EST déjà, ici-même.
Au sein de cet apparent désordre.
Il reste juste à VOIR.